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Larme fatale : un seul acteur de la sĂ©rie prend la · LancĂ©e en septembre 2016 la sĂ©rie L’Arme fatale dĂ©marre sur TF1 ce mardi 2 mai en premiĂšre partie de soirĂ©e AdaptĂ©e des films Ă©ponymes qui mettaient en scĂšne Mel Gibson et Danny Glover Auteur : Laurence Gallois. Posted in PRO. Navigation de l’article. guide a voir – guide voir hachette. mutine cristel – casserole LeTOP 10 des ACTEUR AMÉRICAIN et les 15 acteur amĂ©ricain nĂ©s en 1930 : les 15 personnes cĂ©lĂšbres du 1er CimetiĂšre du Web : tombes, biographies, photos, vidĂ©os ainsi que les personnalitĂ©s les plus populaires du moment. + de 10 000 cĂ©lĂ©britĂ©s, stars et personnalitĂ©s du monde entier avec leur biographie, des photos, des questions/rĂ©ponses sur leur vie, des Lacteur amĂ©ricain, par ailleurs producteur et scĂ©nariste de "Expendables 3" confirme ainsi une rumeur qui courait depuis le mois dernier et offre Ă  Mel Gibson un rĂŽle qui lui permettra peut SiL’Arme fatale 2 (1989), Ă©galement rĂ©alisĂ© par Richard Donner, dilue efficacement la sauvagerie de Gibson dans la comĂ©die, “Payback”, thriller transgressif RichardDonner, le rĂ©alisateur du premier grand triomphe Ă  l'Ă©cran de Superman (1978), des Goonies (1985) et de L'Arme Fatale (1987), est mort Ă  l'Ăąge de 91 ans le 5 juillet. PassionnĂ© par Site De Rencontre Amicale Et Amoureuse. Chers fans de CodyCross Mots CroisĂ©s bienvenue sur notre site Vous trouverez la rĂ©ponse Ă  la question Acteur amĂ©ricain hĂ©ros de l’Arme fatale . Cliquez sur le niveau requis dans la liste de cette page et nous n’ouvrirons ici que les rĂ©ponses correctes Ă  CodyCross Arts Culinaires. TĂ©lĂ©chargez ce jeu sur votre smartphone et faites exploser votre cerveau. Cette page de rĂ©ponses vous aidera Ă  passer le niveau nĂ©cessaire rapidement Ă  tout moment. Ci-dessous vous trouvez la rĂ©ponse pour Acteur amĂ©ricain hĂ©ros de l’Arme fatale Acteur amĂ©ricain hĂ©ros de l’Arme fatale Solution MELGIBSON Les autres questions que vous pouvez trouver ici CodyCross Arts culinaires Groupe 129 Grille 4 Solution et RĂ©ponse. D’aprĂšs l’acteur, le scĂ©nario de ce cinquiĂšme opus aurait une rĂ©sonance trĂšs forte avec l'actualitĂ©. Trente-trois annĂ©es se sont Ă©coulĂ©es depuis la sortie du cultissime L’Arme Fatale. Le plus cĂ©lĂšbre des buddy cop movies, portĂ© par l’indĂ©boulonnable duo Mel Gibson / Danny Glover, a connu trois suites sorties en 1989, 1992 et 1998. Un peu plus de deux dĂ©cennies plus tard, les deux acteurs pourraient renfiler leur tenue de flic dans un cinquiĂšme opus spĂ©cial. Si la rumeur d’un come-back courait depuis plusieurs annĂ©es dĂ©jĂ , le producteur Dan Lin rĂ©vĂ©lait, en janvier dernier, que le projet se prĂ©cisait doucement avec notamment le vĂ©tĂ©ran Richard Donner de retour Ă  la rĂ©alisation. Six mois plus tard, c’est au tour de Danny Glover, l’interprĂšte de Roger Murtaugh, de dire quelques mots sur cette suite encore trĂšs mystĂ©rieuse. Dans une interview accordĂ©e Ă  Variety, l’acteur rĂ©vĂšle qu’il a lu le script et qu’il l’a trouvĂ© de qualitĂ©. "Il y a eu une discussion Ă  ce sujet en janvier dernier, affirme l’acteur. Je ne tiens pas Ă  dĂ©voiler l’intrigue du scĂ©nario, mais j’ai trouvĂ© qu’elle rĂ©sonnait fortement avec des choses qui font l’actualitĂ© aujourd’hui. Ça je peux le dire. Mais c’était en janvier dernier. L’histoire change si vite
 Mais oui, il y a eu des discussions Ă  ce sujet. Il y a quelque chose qui se prĂ©pare." L’Arme Fatale 5 est toujours en discussion, avec Gibson, Glover et Donner On peut aisĂ©ment penser que l’acteur fait rĂ©fĂ©rence aux violences policiĂšres qui secouent les États-Unis depuis des annĂ©es et plus particuliĂšrement depuis la mort tragique de George Floyd, un Afro-AmĂ©ricain tuĂ© sous le genou d’un policier blanc Ă  Minneapolis. Vingt ans plus tard, il sera intĂ©ressant de voir comment les scĂ©naristes adaptent les aventures des deux hĂ©ros - dĂ©sormais ĂągĂ©s de 64 et 73 ans - dans le contexte actuel. Rappelons par ailleurs que Mel Gibson est au coeur d’une nouvelle polĂ©mique pour des propos antisĂ©mites qu’il aurait profĂ©rĂ© Ă  l’égard de l’actrice Winona Ryder il y a de nombreuses annĂ©es. Reste Ă  savoir si ces accusations lui couteront sa place dans la cĂ©lĂšbre franchise policiĂšre. Bande-annonce de L'Arme Fatale 15/05/2018 Ă  1804, Mis Ă  jour le 15/05/2018 Ă  1821 C'est un portrait trĂšs sombre que dresse Damon Wayans de son ancien acolyte de L'Arme fatale» Clayne Crawford, renvoyĂ© de la sĂ©rie Ă  cause de son comportement. Il aura fallu attendre que le renvoi de Clayne Crawford de L'Arme fatale» soit officiel pour que Damon Wayans sorte de son silence. L'acteur qui incarne Roger Murtaugh, l'un des hĂ©ros de la sĂ©rie, affirme dans plusieurs tweets que le comportement de son ancien acolyte Ă©tait tyrannique et incontrĂŽlable sur le tournage. Dans un premier message -publiĂ© sur son compte Twitter qui est en privĂ©- l'acteur de 57 ans tient pour responsable son ancien comparse d'ĂȘtre responsable d'une blessure qu'il s'est fait durant le tournage d'un Ă©pisode, vidĂ©o Ă  l'appui. On y voit le moment oĂč Damon Wayans a Ă©tĂ© blessĂ© par un Ă©clat d'obus alors qu'il tournait une scĂšne d'un Ă©pisode rĂ©alisĂ© par Clayne Crawford. Ce dernier avait expliquĂ© assumer ses responsabilitĂ©s aprĂšs l'incident sur Instagram il y a quelques jours, tout en affirmant que toutes les prĂ©cautions en matiĂšre de sĂ©curitĂ© avaient Ă©tĂ© suivies» durant le tournage. Damon Wayans a pourtant enfoncĂ© le clou dans un autre message mardi en publiant une photo de son crĂąne en sang aprĂšs avoir Ă©tĂ© touchĂ© par l'Ă©clat d'obus. Comment cet Ă©clat a-t-il pu me toucher Ă  l'arriĂšre du crĂąne?», se demande-t-il. Clayne Crawford aurait Ă©tĂ© violent et "prenait du plaisir" Ă  terroriser les autresPour tenter de calmer les fans mĂ©contents par le dĂ©part de l'interprĂšte de Martin Riggs, Damon Wayans a Ă©galement rĂ©vĂ©lĂ© que son ancienne co-star avait frappĂ© un autre acteur avec une bouteille de thé», qu'il prenait du plaisir Ă  faire pleurer les femmes et terrorisait le reste du casting et l'Ă©quipe de L'Arme fatale». Pour prouver ses dires, il a pris en photo une affiche placardĂ©e non loin des studios de tournage oĂč Clayne Crawford Ă©tait qualifiĂ© de terroriste Ă©motionnel». La suite aprĂšs cette publicitĂ© L'Arme fatale» a Ă©tĂ© renouvelĂ©e pour une saison 3, mais sans Clayne Crawford. La chaĂźne Fox a recadrĂ© l'acteur Ă  plusieurs reprises avant de dĂ©cider de s'en sĂ©parer Ă  cause de son attitude sur le tournage. L'acteur de 40 ans Ă©tait accusĂ© par des collaborateurs de cruautĂ© mentale» et de rendre intenable l'atmosphĂšre sur le tournage. Il sera remplacĂ© par Seann William Scott dans la prochaine saison. Ce dernier ne reprendra pas le costume de Martin Riggs, mais incarnera un nouveau personnage. Probablement le frĂšre de Martin Riggs, selon le Hollywood Reporter» . 1L’industrie cinĂ©matographique amĂ©ricaine reprĂ©sente Ă  la fois un reflet de la puissance de Washington et l’un des meilleurs promoteurs de ses valeurs. Cet outil du soft power constitue, lorsqu’il est intelligemment utilisĂ© par les autoritĂ©s, une arme nettement plus redoutable que les attributs traditionnels de la puissance. Dans une sociĂ©tĂ© oĂč le poids des images s’impose souvent sur les discours politiques, Hollywood met ainsi en scĂšne une AmĂ©rique tantĂŽt bienveillante et porteuse de valeurs universelles, tantĂŽt dangereuse et punitive, voire impĂ©rialiste. Le palmarĂšs du Festival de Cannes 2004 qui consacra Fahrenheit 9/11 de Michael Moore, illustre Ă  ce titre les lignes de fracture pouvant exister entre le monde de la politique et celui des spectacles [2]. Washington a ainsi vite appris Ă  mĂ©nager un alliĂ© utile et puissant. Sur la base d’une sorte de contrat donnant, donnant », les relations entre le monde du spectacle et celui de la politique ne cessĂšrent de s’intensifier au fur et Ă  mesure que les États-Unis s’imposaient comme la nation indispensable ». Les stratĂšges de Washington offrirent ainsi Ă  Hollywood ses meilleurs scĂ©narios, tandis que la citĂ© des anges » reflĂšte les tendances d’une Ă©poque et des choix politiques qui la caractĂ©risent. 2Doit-on pour autant considĂ©rer que ces deux caractĂ©ristiques de la puissance amĂ©ricaine sont liĂ©es, au point mĂȘme de se confondre ? Pas nĂ©cessairement. Comme le rappelle Jean-Paul Marthoz, la victoire en 1980 de l’acteur de sĂ©rie B, Ronald Reagan, ne doit pas ĂȘtre attribuĂ©e en premier lieu aux facĂ©ties d’un systĂšme politique hollywoodien. Elle s’explique surtout par une vĂ©ritable contre-rĂ©volution intellectuelle lancĂ©e dĂšs le dĂ©but des annĂ©es 1960 et remettant en cause le consensus libĂ©ral de l’aprĂšs-guerre et la contestation de la guerre du ViĂȘtnam » [3]. Hollywood se contenterait ainsi de servir d’intermĂ©diaire entre le spectateur et l’acteur de la vie politique. Cette situation a cependant fortement Ă©voluĂ© depuis la fin de la guerre froide, les liens entre les deux univers se sont renforcĂ©s au point de se confondre, la survie de l’un Ă©tant dĂ©pendante de l’autre. WASHINGTON SUPERSTAR 3DĂšs ses origines, le septiĂšme art fut utilisĂ© pour mettre en scĂšne la puissance Ă©mergente. Ainsi, en 1898, le Britannique James Stuart Blackton, cofondateur de la sociĂ©tĂ© de production Vitagraph et pionnier du cinĂ©ma amĂ©ricain, constatant qu’il n’existait pas d’images animĂ©es des quatre mois du conflit qui opposa l’Espagne aux États-Unis Ă  Cuba, entreprit, pour combler cette lacune, de tourner la mĂȘme annĂ©e dans les studios de sa sociĂ©tĂ© Ă  New York un film de quelques minutes, intitulĂ© Tearing Down the Spanish Flag, dans lequel un soldat amĂ©ricain remplace le drapeau espagnol par la banniĂšre Ă©toilĂ©e. Cette fiction passa longtemps pour un Ă©pisode authentique. Il faut cependant attendre 1915, deux ans avant l’engagement amĂ©ricain dans le conflit europĂ©en, pour voir le premier vrai grand film de guerre amĂ©ricain, Naissance d’une nation [4], de David Wark Griffith, pour lequel des ingĂ©nieurs de l’acadĂ©mie militaire de West Point apportĂšrent une aide logistique, notamment sur les sĂ©quences concernant la guerre civile. Ce film marque le dĂ©but d’une longue relation entre Hollywood et le Pentagone, que retrace l’historien militaire Lawrence H. Suid dans Guts and Glory [5]. DĂšs lors, le cinĂ©ma ne quitte plus le front et fait les beaux jours de la propagande. Les conflits sont illustrĂ©s Ă  la fois par des images rĂ©elles et des films de fiction, le moindre des paradoxes n’étant pas de voir des cinĂ©astes professionnels chargĂ©s de produire les premiĂšres alors que d’authentiques combattants participent aux seconds. 4Pendant la Seconde Guerre mondiale, les plus grands rĂ©alisateurs Frank Capra, John Ford, John Huston ou William Wyler participent Ă  l’effort de guerre. C’est J. Ford lui-mĂȘme qui dirige le service cinĂ©matographique de l’Office of Strategic Service OSS, l’ancĂȘtre de la Central Intelligence Agency CIA. Il rĂ©alise dans le cadre de ses activitĂ©s La bataille de Midway [6], un documentaire de propagande pour lequel il reçoit l’oscar du court mĂ©trage, puis Pearl Harbor [7] en 1943. À cette mĂȘme Ă©poque, F. Capra n’est pas en reste. NĂ© Ă  Palerme, il se met au service de Franklin D. Roosevelt et tourne, entre 1942 et 1945, Pourquoi nous combattons [8], une sĂ©rie de sept films supervisĂ©s par le haut commandement militaire et destinĂ©s Ă  Ă©duquer les nouvelles recrues. D’autres rĂ©alisateurs vont encore plus loin en 1944, Lewis Milestone diabolise l’ennemi japonais dans un film aux forts relents racistes, Les prisonniers de Satan [9]. Cette production montre les limites qui distinguent le film de guerre de l’outil de propagande, tout en ouvrant de nouvelles perspectives en matiĂšre d’utilisation du cinĂ©ma Ă  des fins politiques. La pĂ©riode de guerre froide offre elle aussi aux scĂ©naristes de Hollywood des succĂšs assurĂ©s, des films de science-fiction des annĂ©es 1950 aux films d’espionnage Ă  partir des annĂ©es 1960. L’opposition Est/Ouest est portĂ©e sur les Ă©crans, et les risques de guerre nuclĂ©aire dĂ©clinĂ©s sous toutes les formes. 5AprĂšs une intense pĂ©riode de glorification de Iwo Jima [10] de Allan Dwan en 1949 Ă  Le jour le plus long [11] en 1962, des productions plus mesurĂ©es comme Point Limite ZĂ©ro [12] de Sidney Lumet, et surtout la satire fĂ©roce Docteur Folamour [13] de Stanley Kubrick, annoncent le temps de la contestation. Les annĂ©es 1970, Ă  l’instar de MASH [14] de Robert Altman, marquent l’apogĂ©e des productions antimilitaristes dans un contexte marquĂ© par la guerre du ViĂȘtnam et les protestations de l’opinion publique. La rĂ©alisation en 1968 du film Les BĂ©rets verts [15] de John Wayne fait Ă  cet Ă©gard figure de chant du cygne. Les jeunes rĂ©alisateurs, que le rĂ©dacteur en chef de l’édition amĂ©ricaine de PremiĂšre, Peter Biskind, dĂ©signera sous le label nouvel Hollywood » dans son ouvrage Ă©ponyme [16], s’attaquent aux principes fondamentaux de leur pays, dans le cadre de mises en scĂšne dĂ©pourvues non seulement de happy end, mais surtout d’horizon salvateur. Martin Scorsese, Francis Ford Coppola, Stanley Kubrick ou Clint Eastwood affichent leurs diffĂ©rences avec les scĂ©naristes et rĂ©alisateurs libĂ©raux » au sens amĂ©ricain du terme. Bien au-delĂ  des opinions personnelles des uns et des autres, ce conflit illustre le moment oĂč une part importante de Hollywood, c’est-Ă -dire de la grande industrie de production idĂ©ologique amĂ©ricaine, dĂ©nonce le discours officiel d’un pays en situation de guerre. De nombreux rĂ©alisateurs refusent ainsi que l’armĂ©e vienne s’immiscer dans leurs affaires. Dans Au cƓur des tĂ©nĂšbres [17], le documentaire sur la genĂšse d’Apocalypse Now [18], tournĂ© entre autres par Eleanor Coppola en 1975, son mari F. F. Coppola raconte qu’il a prĂ©fĂ©rĂ© ne pas collaborer avec le Pentagone pour ses besoins en matĂ©riel car les militaires exigeaient de nombreux remaniements du scĂ©nario. Les changements qu’ils me demandaient Ă©taient par trop fondamentaux » y remarque le cinĂ©aste. Il choisit donc de louer des hĂ©licoptĂšres Huey et Chinook, des camions et des bateaux au commandant Ferdinand Marcos, alors prĂ©sident des Philippines, oĂč le film fut tournĂ©. Dans un autre style, le regard critique qui est fait de la guerre dans Au-delĂ  de la gloire [19] en 1980 a d’autant plus de poids que le film a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© par un ancien combattant couvert de mĂ©dailles, Samuel Fuller. Les relations sont alors plus que difficiles entre le Pentagone et Hollywood, considĂ©rĂ© comme un nid de dĂ©mocrates pacifistes ». WASHINGTON Ă  LA PRODUCTION ? 6AprĂšs une dĂ©cennie de relations houleuses entre cinĂ©ma et politique, les annĂ©es Reagan voient un retour sur les Ă©crans des valeurs d’une AmĂ©rique triomphante du Mal, glorifiant le patriotisme et un certain militarisme. Avec Top Gun [20], les majors recommencent Ă  ressembler Ă  des bureaux d’enrĂŽlement Ă©troitement surveillĂ©s par le Pentagone. Le contrĂŽle des studios par les producteurs – au dĂ©triment des rĂ©alisateurs – amorce un changement comparable Ă  ce qui se produira vingt ans plus tard avec les attentats du 11 septembre 2001. Comme l’a fait si justement remarquer Jim Hoberman, jamais depuis la grande Ă©poque des films de guerre reaganiens comme Rambo ou PortĂ©s disparus, Hollywood n’a semblĂ© aussi proche de Washington [21]. À la maniĂšre d’un front dĂ©mocratique contre l’ empire du Mal » dĂ©crit par R. Reagan, le contexte post-11 septembre Ă©tait propice Ă  l’ union sacrĂ©e » [22], la devise Ă©tant d’unir toutes les forces de la nation dans la guerre contre le terrorisme. Face au scĂ©nario des attaques contre le World Trade Center, les saltimbanques » de Hollywood, champions d’un cinĂ©ma catastrophe ultrarĂ©aliste et ultraviolent, metteurs en scĂšne de l’ hyperterrorisme » high-tech, se seraient mĂȘme sentis un peu coupables. Leurs films auraient-ils pu donner de mauvaises idĂ©es aux ennemis de l’AmĂ©rique ? La Maison-Blanche leur a offert une occasion de se racheter, en sollicitant notamment leurs conseils avisĂ©s avant de lancer l’opĂ©ration LibertĂ© immuable » en Afghanistan. Les rencontres ont eu lieu dans un bĂątiment anonyme, Ă  l’Institut pour les technologies crĂ©atives ITC de la University of Southern California, Ă  Marina del Rey. FondĂ© en 1999 et financĂ© par le Pentagone Ă  hauteur de 45 millions de dollars sur cinq ans, l’ITC est un centre d’entraĂźnement militaire dirigĂ© par un ancien des studios Universal et Paramount. Les petits gĂ©nies de Hollywood y aident notamment Ă  crĂ©er des outils d’entraĂźnement virtuel pour l’armĂ©e. C’est dire si les liens se sont resserrĂ©s. C’est lĂ  que, le 17 octobre 2001, des conseillers du prĂ©sident George W. Bush ont rĂ©uni une quarantaine de patrons de studios et de rĂ©seaux de tĂ©lĂ©vision pour un sommet Ă  huis clos destinĂ© Ă  dĂ©finir le rĂŽle que Hollywood devait tenir pendant la durĂ©e du conflit. Il va sans dire qu’il ne s’agissait en rien de propagande, mais seulement de la crĂ©ation d’un dĂ©tachement spĂ©cial non partisan des arts et du divertissement » se mettant au service d’une AmĂ©rique attaquĂ©e ! Les objectifs Ă©taient de faire passer des messages ciblĂ©s auprĂšs de l’opinion publique, Ă  l’intĂ©rieur du pays, mais aussi au-delĂ  des frontiĂšres. Si un milliard de personnes nous haĂŻssent, c’est que l’AmĂ©rique ne fait pas un bon travail pour diffuser son message » rĂ©sumait alors Lionel Chetwynd, un rĂ©alisateur ayant participĂ© Ă  cette rĂ©union. La guerre contre le terrorisme devait ĂȘtre menĂ©e sur tous les fronts. 7Par ailleurs, le 11 novembre 2001, Karl Rove, conseiller politique de G. W. Bush, rencontra Ă  Hollywood des reprĂ©sentants des grands studios ainsi que Jack Valenti, prĂ©sident depuis prĂšs de trente ans de la Motion Pictures Association of America MPAA, qui regroupe les principaux studios amĂ©ricains. L’objectif de cette rĂ©union Ă©tait de coordonner la politique Ă©trangĂšre amĂ©ricaine avec les projets cinĂ©matographiques, afin d’éviter des situations embarrassantes ayant pour effet d’affaiblir la stratĂ©gie de Washington [23]. C’est sans doute Ă  cette occasion que fut dĂ©cidĂ© le report de la sortie de films Ă  caractĂšre trop violent et pouvant choquer une opinion publique dĂ©jĂ  traumatisĂ©e par les attaques terroristes. 8Enfin, l’armĂ©e amĂ©ricaine installa un bureau de liaison Ă  Los Angeles, en plein cƓur de Hollywood, s’imposant ainsi comme un fidĂšle partenaire, mais aussi un grand frĂšre » tant bienveillant qu’inquisiteur. Sur de nombreux films de guerre, l’armĂ©e se trouve dĂ©sormais aux avant-postes. Les producteurs ont besoin d’équipements militaires et le Pentagone prĂȘte volontiers ses avions de chasse, ses blindĂ©s et mĂȘme ses porte-avions. Il ouvre ses bases aux camĂ©ras et met Ă  disposition ses pilotes pour faire de la figuration, sans compter les multiples consultants techniques, parfois mĂȘme Ă  titre gracieux. En Ă©change, il exige un droit de regard sur le scĂ©nario. Le contre-amiral Craig Quigley, chargĂ© de la communication au Commandement central, qui a dirigĂ© les opĂ©rations en Afghanistan, avoue lui-mĂȘme Il existe divers moyens de fournir de l’information au peuple amĂ©ricain. Le cinĂ©ma en est un excellent. » Unis dans l’épreuve, cinĂ©astes et stratĂšges se sont rĂ©conciliĂ©s pour glorifier une AmĂ©rique conquĂ©rante et bienveillante. HOLLYWOOD ET LA MAISON-BLANCHE DEPUIS CLINTON UNE LOVE STORY ? 9Au cours des annĂ©es 1990, dans un contexte post-guerre froide, le Pentagone ne fut plus le seul organe du pouvoir mis en scĂšne Ă  Hollywood. Les hommes politiques, et en particulier le prĂ©sident, devinrent des produits de marketing aussi vendeurs que les grands hĂ©ros. En s’attardant sur le quotidien de l’homme le plus puissant de la planĂšte, et en entretenant avec lui des liens Ă©troits, Hollywood s’imposa comme une arme politique redoutable, utilisĂ©e tantĂŽt au profit et tantĂŽt Ă  l’encontre de l’occupant de la Maison-Blanche. 10En 1997 bien avant que n’éclate le scandale du Monicagate », Des hommes d’influence [24] de Barry Levinson dĂ©crit avec un humour fĂ©roce les liens incestueux qu’entretiennent dĂ©sormais le monde du cinĂ©ma et le pouvoir exĂ©cutif. À la veille des Ă©lections prĂ©sidentielles, un scandale sexuel Ă©clate Ă  la Maison-Blanche. Pour faire diversion, le conseiller en communication du prĂ©sident, Conrad Brean incarnĂ© par Robert De Niro dĂ©cide de crĂ©er un Ă©vĂ©nement encore plus mĂ©diatique et fait appel au producteur hollywoodien Stanley Motss interprĂ©tĂ© par Dustin Hoffman, qui invente une fausse guerre en Albanie Ă  l’aide d’images de synthĂšse. Ce film illustre avec force un bouleversement notable ce n’est plus seulement Hollywood qui s’inspire de faits politiques rĂ©els pour concocter des scĂ©narios Ă  l’instar du film Les hommes du prĂ©sident [25], rĂ©alisĂ© seulement trois ans aprĂšs l’affaire du Watergate. Le politique s’est mis lui aussi Ă  s’inspirer de Hollywood pour arriver Ă  ses fins. Lorsque La chute du faucon noir [26] est sorti sur les Ă©crans amĂ©ricains en dĂ©cembre 2001, le vice-prĂ©sident, Richard Cheney, et le secrĂ©taire Ă  la DĂ©fense, Donald Rumsfeld, se sont rendus en personne Ă  la premiĂšre Ă  Washington [27]. La sortie fut mĂȘme avancĂ©e afin de profiter de l’effet 11 septembre, et des cassettes du film furent envoyĂ©es aux bases amĂ©ricaines Ă  l’étranger. Nous Ă©tions soldats [28] a eu droit au mĂȘme traitement officiel. Le film de Randall Wallace a ainsi Ă©tĂ© montrĂ© en projection privĂ©e Ă  G. W. Bush, D. Rumsfeld, Condoleezza Rice et plusieurs cadres du Pentagone. Le Pentagone, mais aussi le FBI [Federal Bureau of Investigation] ou la NASA [National Aeronautics and Space Administration], ont chacun des conseillers qui travaillent dĂ©sormais main dans la main avec les industriels du cinĂ©ma » commente Ă  ce sujet Nancy Snow, professeur Ă  l’UniversitĂ© d’État de Californie, et surtout une ancienne de la United States Information Agency USIA [29], l’agence de propagande amĂ©ricaine supprimĂ©e par William J. Clinton [30]. Ils leur offrent gĂ©nĂ©reusement du matĂ©riel et des donnĂ©es ultrasecrĂštes en Ă©change de scĂ©narios les prĂ©sentant sous un jour favorable. Dans un entretien accordĂ© au journal Le Monde [31], Charles Brandon, l’agent de liaison de la CIA chargĂ© de resserrer les liens avec Hollywood, s’insurgeait du fait que ce n’est pas toujours le cas Nous sauvegardons la libertĂ© et la sĂ©curitĂ© des AmĂ©ricains. Nous luttons contre la prolifĂ©ration des armes de destruction massive [ADM] et le terrorisme. Et on nous montre au cinĂ©ma comme des vilains et non comme des hĂ©ros. C’est absolument insupportable. » Certains producteurs de Hollywood ont pourtant acceptĂ© de jouer le jeu de Washington, Ă  l’instar de la Paramount, qui a rĂ©alisĂ© avec le concours de la CIA La somme de toutes les peurs [32], en Ă©change de donnĂ©es classĂ©es confidentielles. Idem pour la chaĂźne de tĂ©lĂ©vision CBS pour sa sĂ©rie JAG [33] en Ă©change d’un droit de regard sur l’histoire, la CIA a communiquĂ© le dĂ©tail des procĂ©dures mises en place par le Pentagone pour juger des membres de Al-QaĂŻda. Elle va mĂȘme parfois encore plus loin en se faisant littĂ©ralement coscĂ©nariste, comme ce fut le cas pour la sĂ©rie Espion d’État [34], dont deux saisons ont Ă©tĂ© produites par le rĂ©alisateur d’origine allemande, Wolfgang Petersen. 11La prĂ©sidence de W. J. Clinton marqua l’apogĂ©e de l’idylle Hollywood-Washington, le prĂ©sident comptant parmi ses proches de nombreux acteurs et n’hĂ©sitant pas, comme il le fit Ă  la fin de son mandat, Ă  mettre en scĂšne sa vie quotidienne Ă  la Maison-Blanche [35]. Cela ne fut pas sans consĂ©quence. Ainsi, un groupe de pression rĂ©publicain força la chaĂźne CBS Ă  renoncer Ă  la diffusion de la sĂ©rie The Reagans en novembre 2003, car l’acteur principal et interprĂšte de R. Reagan, James Brolin, Ă©tait mariĂ© Ă  Barbara Streisand, elle-mĂȘme proche de W. J. Clinton et dĂ©mocrate militante [36]. 12On assiste aujourd’hui davantage Ă  un sentiment patriotique qu’à un soutien militant Ă  l’Administration Bush, dont les cinĂ©astes ne partagent a priori pas, dans l’ensemble, les convictions. Mais les grandes stars de Hollywood sont lĂ  pour rappeler que l’AmĂ©rique se place au-dessus de tous les clivages partisans. Alors qu’il faisait la promotion de Minority Report en Italie en 2002, Steven Spielberg s’est dit favorable Ă  une action militaire contre l’Irak Si le prĂ©sident a, comme je le crois, des informations sur le fait que Saddam [Hussein] fabrique des armes de destruction massive, je ne peux que soutenir sa politique. » G. W. Bush ne pouvait rĂȘver meilleur ambassadeur. HOLLYWOOD, ACTEUR DE LA VIE POLITIQUE AMÉRICAINE 13Symbole de la puissance amĂ©ricaine, l’industrie cinĂ©matographique s’impose aujourd’hui comme un vĂ©ritable acteur des relations internationales, Ă  la fois incarnation et dĂ©fenseur des valeurs de Washington. Ainsi, n’importe oĂč dans le monde, dĂšs que la question du cinĂ©ma est abordĂ©e, le lobby hollywoodien passe Ă  l’offensive. La stratĂ©gie de la MPAA consiste Ă  intervenir dans les organisations internationales, telles que l’Organisation mondiale du commerce OMC et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture UNESCO, mais aussi de maniĂšre plus informelle, dans les accords de commerce bilatĂ©raux. Les AmĂ©ricains ont ainsi proposĂ© Ă  trois pays francophones africains un marchĂ© peu acceptable Soit vous libĂ©ralisez l’audiovisuel, soit nous vous supprimons l’aide alimentaire. » [37] Afin d’inoculer au public de tous les pays le virus du cinĂ©ma amĂ©ricain, la MPAA n’hĂ©site pas parfois Ă  vendre au rabais ses films dĂ©jĂ  rentabilisĂ©s sur son marchĂ© domestique et en Europe. Au plus fort de la crise argentine, les majors ont ainsi prĂ©fĂ©rĂ© abandonner Ă  perte leurs films aux exploitants locaux. En Europe de l’Est, l’Union europĂ©enne [UE] est arrivĂ©e avec sa lĂ©gislation, les AmĂ©ricains sont venus avec des films, des cassettes et ont immĂ©diatement pris position dans les circuits de salles, les chaĂźnes de tĂ©lĂ©vision » souligne Ă  ce titre Xavier Merlin, directeur des Affaires europĂ©ennes et internationales du Centre national de la cinĂ©matographie CNC [38]. 14De vecteur de la puissance amĂ©ricaine, Hollywood est passĂ© Ă  l’action, que ce soit par l’engagement politique de ses vedettes les plus emblĂ©matiques [39] ou par le biais de productions Ă©tablissant une distinction de plus en plus imprĂ©cise entre les deux mondes. On finit par s’interroger sur un transfert d’influence par lequel ce serait Hollywood qui orienterait Washington, d’abord en exploitant les structures du pouvoir pour en faire des success stories, puis en mettant en scĂšne des situations que les autoritĂ©s politiques ne peuvent que reproduire, sous peine de paraĂźtre moins professionnelles que leurs clones en studios. Lors de sa campagne Ă©lectorale pour le poste de gouverneur de Californie, l’acteur Arnold Schwarzenegger, d’origine autrichienne et naturalisĂ© AmĂ©ricain en 1983, reçut le soutien de nombreux artistes et s’entoura d’une Ă©quipe de conseillers tant rĂ©publicains que dĂ©mocrates, dont l’acteur Rob Lowe, arguant qu’il Ă©tait crĂ©dible dans son rĂŽle de conseiller du prĂ©sident dans la sĂ©rie À la Maison-Blanche [40]. Ainsi, ce n’est pas tant la victoire d’un acteur aux Ă©lections que cet aspect de sa campagne qui illustre le poids de l’image en politique, que Hollywood sait manier mieux que quiconque. 15Le succĂšs de l’excellente sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e K Street, nom de la rue Ă  Washington dans laquelle se croisent les multiples conseillers et lobbyistes gravitant autour des pouvoirs exĂ©cutif et lĂ©gislatif, symbolise une Ă©volution sensible dans la relation cinĂ©ma-pouvoir. La sĂ©rie met en scĂšne des acteurs et de vĂ©ritables conseillers politiques, tant rĂ©publicains que dĂ©mocrates, jouant leur propre personnage. Ainsi, les rĂŽles s’inversent au point de ne mĂȘme plus savoir oĂč se situe la frontiĂšre entre fiction et rĂ©alitĂ©, entre scĂ©nario et discours politique. 16En fait, depuis son dĂ©veloppement dans les annĂ©es 1960, la tĂ©lĂ©vision joue un rĂŽle tout aussi primordial que le cinĂ©ma. Outre plĂ©thore de documentaires biographiques en particulier sur les prĂ©sidents et de tĂ©lĂ©films centrĂ©s sur un Ă©vĂ©nement cathartique, le prĂ©sident des États-Unis et son entourage sont, depuis 1999, les principaux protagonistes d’une sĂ©rie hebdomadaire exceptionnelle À la Maison-Blanche [41]. Elle s’articule autour de Jed Bartlet interprĂ©tĂ© par Martin Sheen, dĂ©mocrate rĂ©cemment Ă©lu au poste suprĂȘme, et ses conseillers les plus immĂ©diats son secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral, trois juristes chargĂ©s de la communication et des relations avec le CongrĂšs, et enfin le porte-parole de la Maison-Blanche, tout en faisant la part belle aux petites mains » et autres collaborateurs travaillant dans l’ombre [42]. Que ce soit sur le petit ou le grand Ă©cran, les apparitions prĂ©sidentielles se sont donc multipliĂ©es ces derniĂšres annĂ©es de Air Force One Ă  Independence Day en passant par Mars Attack, Les pleins pouvoirs, Los Angeles 2013, Primary Colors ou Le prĂ©sident et Miss Wade, concourant Ă  construire une certaine idĂ©e de l’AmĂ©rique, oĂč la fonction prĂ©sidentielle n’est pas revĂȘtue d’une rigueur comparable Ă  ce qu’elle inspire en Europe. En France, une fiction tĂ©lĂ©visĂ©e dans laquelle il serait question du prĂ©sident de la RĂ©publique, de ses conseillers les plus proches, de la vie quotidienne Ă  l’ÉlysĂ©e et des arcanes de la politique nationale semble ainsi, Ă  court ou Ă  moyen terme, quasi impossible. 17Les relations privilĂ©giĂ©es qu’entretiennent Washington et Hollywood, si elles s’inscrivent dans la logique du soft power et alimentent les succĂšs de deux des grands pĂŽles de la puissance amĂ©ricaine par un jeu habile d’influences rĂ©ciproques, peuvent parfois s’avĂ©rer ĂȘtre une arme Ă  double tranchant. En distinguant de plus en plus difficilement les limites entre fiction et rĂ©alitĂ©, les acteurs de la vie publique amĂ©ricaine prennent le risque de s’y perdre et de s’égarer parfois dans des scĂ©narios improbables. De mĂȘme, les producteurs hollywoodiens peuvent ĂȘtre de plus en plus tentĂ©s par une mise en scĂšne de la vie politique amĂ©ricaine sous la forme de shows de real TV, dont les succĂšs aux États-Unis ne sont plus Ă  dĂ©montrer. De leur cĂŽtĂ©, les conseillers de campagne des candidats Ă  l’élection prĂ©sidentielle lorgneraient les techniques de tournage, allant jusqu’à dĂ©former la rĂ©alitĂ© dans un but purement politique. De telles Ă©volutions peuvent avoir pour effet une perte de crĂ©dibilitĂ© des deux univers, l’opinion publique ne prenant plus ses dirigeants au sĂ©rieux et leur prĂ©fĂ©rant des acteurs dont l’apparence leur semblerait plus respectable. À l’inverse, le taux d’exigence de rĂ©alisme des productions hollywoodiennes deviendrait tel que les meilleurs centres de formation des acteurs seraient les Ivy League Schools [43] de la cĂŽte est, et non plus les Ă©coles de théùtre de la cĂŽte ouest. Notes [1] Respectivement journaliste indĂ©pendant, spĂ©cialisĂ© dans le cinĂ©ma, et chercheur Ă  l’Institut de relations internationales et stratĂ©giques IRIS, spĂ©cialiste des questions relatives Ă  la politique Ă©trangĂšre amĂ©ricaine, les questions nuclĂ©aires et les nouvelles menaces. Les auteurs peuvent ĂȘtre contactĂ©s aux adresses e-mail suivantes eerwan. bbbenezet wanadoo. fret bbbcourmont hotmail. com. [2] Le film de Michael Moore, Palme d’or Ă  Cannes en 2004, critique vivement le prĂ©sident George W. Bush et dĂ©nonce des liens entre la famille du prĂ©sident et le clan de Oussama Ben Laden. Il Ă©prouva les difficultĂ©s les plus vives Ă  trouver un distributeur aux États-Unis. Son prĂ©cĂ©dent documentaire, Bowling for Columbine, rĂ©quisitoire contre la vente libre d’armes et rĂ©flexion sur le thĂšme de la violence dans la sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine, fut rĂ©compensĂ© au festival de Cannes en 2002, ainsi qu’aux Oscars en 2003. [3] Jean-Paul Marthoz, Entre Bush et Chomsky, le kalĂ©idoscope amĂ©ricain », in Jean-Paul Marthoz sous la dir., Les États-Unis Ă  contre-courant. Critiques amĂ©ricaines Ă  l’égard d’une politique Ă©trangĂšre unilatĂ©raliste, Bruxelles, Complexe, 2004, p. 11. [4] he Birth of a Nation alias The Clansman de David Wark Griffith, 1915. [5] Lawrence H. Suid, Guts and Glory. The Making of the American Military Image in Film, Lexington, University Press of Kentucky, 2002. [6] The Battle of Midway, documentaire de John Ford, avec le commentaire de Henry Fonda, 1942. [7] December 7th, documentaire de John Ford, 1943. [8] Why We Fight, de Frank Capra, 1943. [9] The Purple Heart, de Lewis Milestone, 1944. [10] Sands of Iwo Jima, de Allan Dwan, 1949, avec John Wayne. [11] The Longest Day, 1962, produit par le lĂ©gendaire Darryl F. Zanuck, avec trois rĂ©alisateurs diffĂ©rents aux commandes Ken Annakin pour les scĂšnes britanniques, Andrew Marton pour les scĂšnes amĂ©ricaines, et Bernhard Wicki pour les scĂšnes allemandes ; un casting impressionnant de Robert Mitchum Ă  John Wayne, en passant par Richard Burton, Henry Fonda, Sean Connery, Jean-Louis Barrault, Arletty, Bourvil, et mĂȘme le chanteur Paul Anka ; et des bataillons de conseillers militaires, Romain Gary futur double laurĂ©at du prix Goncourt et ancien pilote de chasse et Cornelius Ryan l’auteur du livre au scĂ©nario. Le projet Ă©tait d’une telle envergure qu’il laissa la Fox au bord de la ruine. [12] Fail-Safe, de Sidney Lumet, 1964, avec Henry Fonda dans le rĂŽle du prĂ©sident des États-Unis. [13] Dr Strangelove Or How I Learned to Stop Worrying and Love the Bomb, de Stanley Kubrick, 1964, avec Peter Sellers. [14] AAAAMASHBBBB, de Robert Altman, 1970, adaptĂ© du roman Ă©ponyme de Richard Hooker, avec Donald Sutherland et Robert Duvall. [15] The Green Berets, rĂ©alisĂ© par Ray Kellogg, John Wayne et Mervyn LeRoy, 1968, adaptĂ© du roman Ă©ponyme de Robin Moore, avec John Wayne. [16] Peter Biskind, Le nouvel Hollywood. Coppola, Lucas, Scorsese, Spielberg... La rĂ©volution d’une gĂ©nĂ©ration, Paris, Le Cherche Midi, 2002. [17] Hearts of Darkness A Filmmaker’s Apocalypse, rĂ©alisĂ© par Fax Bahr, Eleanor Coppola et George Hickenlooper, 1991. [18] Apocalypse Now, de Francis Ford Coppola, Palme d’or au Festival de Cannes en 1979, adaptĂ© du roman Au cƓur des tĂ©nĂšbres de Joseph Conrad, avec Marlon Brando et Martin Sheen. [19] The Big Red One, de Samuel Fuller, 1980, avec Lee Marvin, Mark Hamill et Robert Carradine. [20] Top Gun, de Tony Scott, 1986, avec Tom Cruise et Val Kilmer. [21] Jim Hoberman, How Hollywood Learned to Stop Worrying and Love the Bomb », Village Voice, 28 juin 2002. [22] Le principe d’union sacrĂ©e, qui s’inspire de la formule de Georges Clemenceau pendant la PremiĂšre Guerre mondiale, a Ă©tĂ© Ă©noncĂ© par Carl Levin, sĂ©nateur dĂ©mocrate du Michigan et alors prĂ©sident de la Commission des Forces armĂ©es, estimant qu’il fallait laisser de cĂŽtĂ© les divergences partisanes et se joindre au prĂ©sident G. W. Bush dans la guerre contre le terrorisme. [23] Jean-Michel Valantin, Hollywood, le Pentagone et Washington. Les trois acteurs d’une stratĂ©gie globale, Paris, Autrement, 2003, p. 137. Voir Ă©galement la note de lecture consacrĂ©e Ă  cet ouvrage dans la rubrique Comptes rendus », dans la prĂ©sente livraison de La revue internationale et stratĂ©gique. [24] Wag the Dog, de Barry Levinson, 1997, adaptĂ© du roman de Larry Beinhart, avec Dustin Hoffman et Robert De Niro. [25] All the President’s Men, de Alan J. Pakula, 1976, avec Dustin Hoffman et Robert Redford, inspirĂ© du livre de deux anciens journalistes du Washington Post, Carl Bernstein et Bob Woodward, sur le scandale du Watergate. [26] Black Hawk Down, de Ridley Scott, 2001, inspirĂ© du roman de Mark Bowden, raconte l’échec de l’opĂ©ration amĂ©ricaine en Somalie, en 1993, et la bataille que se livrĂšrent une poignĂ©e de GIs contre les hommes de main de Mohammed Farah Aidid dans les rues de Mogadiscio. [27] Samuel Blumenfeld, Le Pentagone et la CIA enrĂŽlent Washington », Le Monde, 24 juillet 2002. [28] We Were Soldiers, de Randall Wallace, 2002, avec Mel Gibson, raconte l’une des premiĂšres dĂ©faites amĂ©ricaines au ViĂȘtnam en 1965. Joseph L. Galloway, coauteur du livre dont s’inspire le scĂ©nario et l’un des hĂ©ros du film, a notamment assurĂ© la fonction de conseiller du secrĂ©taire d’État Colin Powell. [29] Il s’agissait d’un organisme amĂ©ricain de propagande trĂšs officiel, complĂ©mentaire de la Central Intelligence Agency CIA, créé au dĂ©but de la guerre froide et supprimĂ© en 1999. Alors que la CIA s’occupait essentiellement des services secrets et de l’action politique, la United States Information Agency USIA Ă©tait plus orientĂ©e vers l’image du pays et combattait tout ce qui pouvait la ternir. [30] Nancy Snow, Information War. American Propaganda, Free Speech, and Opinion Control Since 9/11, New York, Seven Stories Press, 2004. [31] Le Monde, 24 juillet 2002. [32] The Sum of All Fears, de Phil Alden Robinson, 2002, avec Ben Affleck et Morgan Freeman. [33] AAAAJAGBBBB, rĂ©alisĂ© par Donald P. Bellisario, habituĂ© des univers militaires puisqu’il est l’ancien producteur des TĂȘtes brĂ»lĂ©es. [34] The Agency, sĂ©rie de 44 Ă©pisodes, créée par Michael Frost Beckner, 2001-2003. [35] Pratiquant l’autodĂ©rision Ă  outrance, William J. Clinton y apparaĂźt notamment en compagnie de l’acteur Kevin Spacey, dont il convoite avec gourmandise l’oscar qu’il avait obtenu pour son rĂŽle dans American Beauty, de Sam Mendes, en 1999. [36] Lewis H. Lapham, L’AmĂ©rique bĂąillonnĂ©e, Paris, Saint-Simon, 2004, p. 129-130. [37] Le Monde, 14 octobre 2003. [38] Ibid. [39] Les attentats du 11 septembre 2001 suscitĂšrent une importante mobilisation de Hollywood pour soutenir Washington et, Ă  l’inverse, la campagne irakienne fut l’occasion pour de nombreux cinĂ©astes de s’en prendre avec vigueur Ă  l’Administration Bush. [40] Rob Lowe s’impliqua en politique au dĂ©but de sa carriĂšre, Ă  la fin des annĂ©es 1980, dans le camp dĂ©mocrate, ce qui aurait pu justifier qu’il soit choisi. Chose Ă©tonnante, ce passĂ© de militant ne fut pourtant pas Ă©voquĂ© par le candidat rĂ©publicain, qui prĂ©fĂ©ra ne faire mention que de l’image de son conseiller comme garantie de sa crĂ©dibilitĂ©. [41] The West Wing TWW, produit par John Wells, créé par Aaron Sorkin, avec Martin Sheen et Rob Lowe. [42] En dĂ©cembre 2002, Martin Sheen et Mike Farrel rendu cĂ©lĂšbre par la sĂ©rie AAAAMASHBBBB ont créé Ă  Los Angeles la coalition Artists United to Win Without War Les artistes unis pour gagner sans la guerre. [43] Écoles prestigieuses de la cĂŽte est des États-Unis qui forment la plupart des Ă©lites politiques. Elles sont au nombre de huit Brown, Columbia, Cornell, Dartmouth, Harvard, University of Pennsylvania, Princeton et Yale. Épisodes News et dossiers Casting Trailers Photos Saison 3 Saison 2 Saison 1 Acteurs et actrices Keesha Sharp RĂŽle Trish Murtaugh Kevin Rahm RĂŽle Brooks Avery Dante Brown RĂŽle Roger Murtaugh, Jr. Chandler Kinney RĂŽle Riana Murtaugh Johnathan Fernandez RĂŽle Scorsese

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